La breche - Christophe Lambert.

Avant de passer à la critique de ce bouquin, je souhaite remercier toute les personnes qui visitent la miniville "bloganico" et qui lui permettent de s'agrandir tout les jours.

Ensuite le bouquin. L'auteur, ce n'est pas
et encore moins

Non, Je vous parle de celui là :

Non pas que je n'aurais pas lu le bouquin si c'est l'acteur qui l'aurait écrit (après tout, ce n'est pas parce qu'on joue dans des films pourris qu'on doit forcement être un ecrivain pourris), mais comme çà, c'est dit. Donc ce monsieur, il a fait des scenario pour des films et dessins animés, il est abreuvé de cinéma et de dessins animés et çà se sent parfois dans le bouquin qui nous interresse, "la breche".

2061 : Une grande chaine americaine de television propose un nouveau concept d'emission. Grace à la possibilité d'envoyer des gens dans le passé et en partenariat avec l'armée, des cameramans sont envoyés dans le 20eme siecle pour filmer des evenements en live : mort de Marylin, assassinat de JFK, mort de James Dean, jamais l'histoire n'aura autant fait d'audiance. Les jounralistes doivent cependant s'abstenir de tout contact d'une maniere ou d'une autre ave les "pastiens", les habitants du passé. Mais comme toute emission au concept nouveau, l'audience diminue au fur et à mesure et les dirrigeants recherchent un moyen de relancer l'audimat. Un jeune requin aux dents longues propose alors d'envoyer deux journalistes couvrir en direct live la premiere vague d'assaut sur Omaha Beach le 6 Juin 1944. Pour ceux qui n'auraient pas vu "il faut sauver le soldat Ryan", sachez quà cet endroit à cette date de l'histoire, les chances de survie sur la plage étaient bien mince pour quiconque ne portant pas le casque allemand. Bref, y sont envoyés un reporter de guerre suicidaire et un fan de ce qu'on pourrait appeler l'histoire bataille, celle qui s'attache à reconstituer et comprendre le deroulement des batailles et le materiel plus que les consequence sur l'Histoire avec un grand H. Mais n'existe-t-il pas un risque - même imfime - pour que le cours des evenements soit modifié ?

Le roman s'articule en trois parties : les préparatifs de l'emission en direct, le choix des intervenants, les débats d'idées. Assez interressant et l'on pressent bien que si jamais n grain de sable se bloque là dedans çà risque de faire mal.
La deuxieme partie, c'est le periple de nos deux heros jusqu'au plage : la traversée de la manche, l'approche des plages. Là, je dois dire chapeau. J'ai rarement était aussi stréssé en lisant un bouquin. l'auteur retranscit parfaitement la peur au ventre des différents acteurs (peut etre aussi parce que nous, nous savons ce qui les attend...).
La troisieme partie, c'est un melange entre "il faut sauver le soldat ryan", "Wolfenstein 3D" et "Universal War One" de Bajram. Oui, un film, un jeu vidéo et une BD. Mais c'est juste pour les themes abordés. Pour ceux qui connaissent, çà doit pouvoir vous donner une idée de ce qui les attend : une plage de debarquement où c'est le massacre (très bien rendu), un zeste de paradoxe temporel et de mechants nazi avec de nouvelles armes. çà fait vraiment film d'action (ultra violent, mais quand même d'action).
Et nos Héros, qui sont-ils ? on a un peu le sentiment de tomber sur un couple "tout les oppose et pourtant il devront se supporter" qui finissent très bon amis. dommage. Les personnages auraient pu etre un peu plus developpés. Le roman est un peu cours, 250 pages, il y avait donc moyen de creuser un peu (et aussi dans les idées du roman tant qu'on y est. Dire que faire de la telerealité sur la guerre c'est pas bien, on s'en doute.... ).
Je passe rapidement sur quelques rebondissements qui à mon avis ne font rien gagner à l'histoire, si ce n'est le rendre un peu lourd.
Dans l'ensemble, c'est donc un roman qui m'a plu, mais sans plus. pour les amateurs de Hard SF, ce sera un peu leger. pour un amateur de SF ce sera pas mal du tout, avec de très bon passages. En revanche, pour les amateurs d'histoire bataille c'est une agréable reflexion sur cette passion (sauf s'ils s'arretent de lire juste pour parce qu'ils en ont assez de ces auteurs qui confondent le M4-1942 modele C avec le M4-1942 modele D tout çà parce que la derniere roue du roulement de la chenille à 5 rayons au lieu de 4, et çà, pardonnez moi, mais c'est impardonnable, non mais.;o) )

je vous mets un lien vers l'interview de ce monsieur sur le site "le cafard cosmique"