vendredi 27 avril 2007

jamie cullum - catching tales


salut les gens.

je reviens d'un congrès international de virologie. çà se déroulait dans une grande capitale européenne : Paris. en gros, je mets moins de temps pour aller au congres que pour aller au boulot.
j'y ai rencontré pas mal de scientifique et des commerciaux de sponsors. comme çà çà me fait des contacts dans des boites car je me destine à une carrière dans le privé. çà y est, c'est décide et après mûre réflexion, c'est ce qui me convient. non pas que je regrette la thèse, au contraire, je pense qu'il y a pas mal de chose à en tirer, mais maintenant il s'agit de passer à autre chose. je cherche du boulot principalement dans le relationnel, si possible dans le domaines des sciences de la vie, mais je ne suis pas sectaire et si vous avez des nouvelles au sujet d'opportunités de jobs, je suis preneur. :o)

sinon, pour l'album du jour, c'est Jamie cullum, "catching tales". Quelques reprises, mais surtout des compos sur cet album de ce chanteur anglais tout jeune. on se laisse vite aller entre les differents morceaux. très agréable à écouter, pas toujours original, mais vraiment sympa. un bon mélange de Jazz et de pop. pour initier au jazz, c'est super ! j'aime bien la voix de Jamie, elle est assez personnelle, un peu cassée et çà apporte beaucoup de choses. un album à écouter donc pour s'initier, ou juste pour le plaisir. mais pas trop non plus pour pas que le plaisir ne s'en aille.

mercredi 25 avril 2007

Muse - Hullabaloo


Salut les gens !

Je suis en pleine redaction de lettres de motivations et de CVs pour avoir du travail après la thèse. plusieur pistes sont suivies, mais une chose est sûre, ce ne sera ni un post-Doc ni un travail de recherche dans le secteur privé. Je me destine plus à des boulots en rapports avec ce que j'ai fait jusqu'à présent (de la bio si possible), mais sous une autre forme, avec plus de relationnel. je vous en parlerai plus tard. La thèse aussi, je l'ecris, mais pour le moment c'est moins rapide. Les figures du papier sont egalement en cours de finition. çà ne chaume pas comme vous pouvez le voir.

Pour me changer un peu les idées, voici une review, celle de l'album hullabaloo de Muse. Un double CD en fait. Le premier, un album studio avec des compositions qui ne m'ont pas trop accrochées. en fait, je n'arrive jamais à retenir un morceau de cet album. Quand j'écoute "showbizz", je me souviens de "cave" ou "new born". "Origin of symetry " m'evoque aussitôt "Plugin baby" et "Absolution" me fait tout de suite penser à "Butterflies and Hurricanes". Là, rien. Pour le Live, c'est un peu pareil. il y a quelques morceaux repris de Showbizz, mais voilà, c'est tout. Peu être parce que les morceaux sont moins melodieux. j'ai l'impression que çà ne sonne pas comme du "Muse". un bon groupe de metalleux certainement, mais pas Muse. peut etre manque-t-il ces envolées lyriques, ces montées en intensité que l'ont retrouve sur les autres albums. bref, j'accroche pas trop.

dimanche 22 avril 2007

Kenny Garrett - happy people



Kenny Garrett, c'est un saxophoniste de Detroit qui fait parti de la nouvelle vague. çà pourrait très bien être un pote de Roy Hardgrove dont je vous ai parler avant. d'ailleurs ils pont sans doute jouer ensemble, mais çà je ne sais pas. Ce type apporte une spirualité dans sa musique et mélange avec caractère. Après l'album "Songbook" que j'avais adoré (sans doute grâce à "sing a song of song") je découvre "happy people". En collaboration avec de grosses pointures (Marcus Miller entre autre) Kenny nous offre ici un mélange jazz-hip hop-Wolrd music avec des compositions originales et très bien interprété. entre "happy people" et "song 8" je dois dire que mon pied n'a pas arrêté de battre à l'écoute de cet album. même (et surtout) certaines composition sans chorus et très calme sont un régal à écouter (meddley de musiques japonaises). bref c'est un superbe album qui se laisse très facilement écouter, je vous le conseil vivement.

vendredi 13 avril 2007

Je n'ai pas peur


Je n'ai pas peur, de Niccolo Ammaniti, c'est l'histoire d'un gamin, Michele, qui vit dans un petit village du Sud de l'italie et qui nous raconte l'été 78 avec les mots du Petits Nicolas de Gosciny. Au cours de cet été, il doit réaliser un gage après une course perdu contre ds copains. Ce gage l'ammenera à découvrir un terrible secret.

cour, ce roman l'est mais également immersif. au fil des pages, vous sentirez le soleil vous taper sur les epaule, le cou et la tête, vous sentirez la soif alors que vous aurez aussi l'impression de faire du vélo entre des champs de blé en pleine cannicule. la nuit n'apporte pas de rafraichissement. C'est un peu un parcours initiatique pour Michele cette histoire, il y decouvre qui sont les vraix monstres, pas ceux qui peuvent l'attraper quand il fermera les yeux pour s'endormir.

Les parents sont peu présent, occupés à leurs taches quotidienne. Et le Secret ... N'attendez pas que je vous le dise, vous n'aurez qu'à le lire pour savoir. ;o) (d'ailleur je pense que çà pourrait donner un bon film cette histoire)

Niveau Musique, je viens d'acouter les Scissor Sister , album "Ta-Dah". Melangez des bee gees, du Supertramp et vous aurez à peu pres les Scissor Sister (evitons d'utiliser les initiales au lieu du nom complet, çà pourrait faie mauvais genre...)
Bref rien de bien original mais çà reste très agéable à écouter si vous aimez vous replonger dans les années 70-80 (oui, çà sonne exactement comme la musique de cette période).

pour écouter un extrait, c'est ici.

mardi 10 avril 2007

Au bonheur des Ogres

Belle allusion au titre de Zola "Au bonheur des dames" qui se passait dans un grand magasin parisiens au 19ème siècle. Ici, çà se passe au 20ème siècle, dans les années 80. Benjamin Malaussene est bouc-émissaire. il est payer pour se faire engueuler à la place des autres. Il vit (et fait vivre) toute sa tribu de freres et soeurs : Un petit qui rêve d'ogres de Noël, une Voyante extra-lucide de 12 ans, un apprenti pyromane, et une apprentie photographe qui passe plus de temps à prendre des photos qu'à réviser son bac de fiançais. Sans oublier le Chien épileptique Julius qui pue, qui pue et qui tire la langue (qu'est ce qu'il pue). à coté, une galerie de personnages secondaire aussi joyeuse d'invraisemblable : une journaliste en 2cv Jaune fluo, un responsable de rayon qui héberge des petits vieux dans son rayon, un inspecteur qui se prend pour Napoléon et j'en passe. Tout se petit monde dont la vie tourne plus ou moins autour de Benjamin Malaussene qui se retrouve suspect numéro 1 lorsque des bombes se mettent exploser dans son magasin.

Il faut se faire au ton que Daniel Pennac utilise. d'abord on est surpris, ensuite on se demande si on va tenir jusqu'au bout et on a à peine fini de se le demander qu'on y est déjà arrivé au bout tellement çà se lit facilement. y a de quoi beaucoup rire dans ce roman, c'est également du bonheur en barre de voir cette famille pour le moins atypique nager elle même dans le bonheur. ne ratez surtout pas les histoires de benjamins au coin du feu : les aventures de Gib' la hyène et pat' les pattes, les deux inspecteurs dans leur Peugeot 504. un mythe !

Un roman qui ouvre donc une grande série lue qui mérite d'être lue (je vais d'ailleurs y replonger un de ces 4').

pas beaucoup de musique en ce moment, j'écoutais la radio la semaine dernière. Mais je me rends compte que c'est clairement un blog de littéraire... pour quelqu'un de scientifique comme moi, je me rends compte que c'est peut être une sorte d'exutoire, ou un échappatoire...

mardi 3 avril 2007

Paroles de poilus


A y est, c'est fait. Depuis hier soir et mon bricolage improbable d'un nouveau lecteur/graveur, j'ai Windows (tout petit, histoire de dire qu'il est là) et Linux sur mon ordi au boulot. Je vous ecris donc depuis Un poste Linux. çà fait un peu "je vous ecris depuis une terre lointaire et etrangere..." mais c'est juste qu'au niveau des habitudes à prendre, çà change quelques peu. au niveau ergonolmie et facilité d'installation, c'est presque mieux foutu que windows. En tout cas pour le moment, çà me plait bien.

Au niveau bouquin je viens de terminer "paroles de poilus" edité par je-sais-plus-qui mais au prix ridicule de 2€. A ce prix là, pas d'escuse pour passer à coté. Surtout que ce bouquin est un bijou. Si on devait donner une note pour le rapport "qualité/prix" (ce qui est totalement déplacé, je vous l'accorde), ce serait du 20/20.

En fiat j'ai été completement bouleversé par la lecture de ce livre. Etienne, Marcel, Eugene, Romain, Wilfried... Allemands ou Français... Mineurs, Avocats, boulangers...De 17 (parfois moins) à 40 ans ils se sont retrouvés dans l'enfer de la premiere guerre mondiale. Ce livre est un reccueil de leurs lettres, de leurs carnets. Un plaidoyer contre la guerre et ses horreurs. On y trouve les etats d'ames, le courage, l'amour, le desespoir... Pas toujours bien ecrit, mais toujours poignant. Les lettre des ecrivains connus (alain Fournier) cotoient les lettres des anonymes, morts souvent quelques jours, quelques semaines après la redaction de la lettre que vous lisez. Certains survivront à ce terrible conflits pour ne pas survivre au suivant. A lire donc ne serait-ce que par respect pour ces hommes et pour leurs memoires.