mardi 10 avril 2007

Au bonheur des Ogres

Belle allusion au titre de Zola "Au bonheur des dames" qui se passait dans un grand magasin parisiens au 19ème siècle. Ici, çà se passe au 20ème siècle, dans les années 80. Benjamin Malaussene est bouc-émissaire. il est payer pour se faire engueuler à la place des autres. Il vit (et fait vivre) toute sa tribu de freres et soeurs : Un petit qui rêve d'ogres de Noël, une Voyante extra-lucide de 12 ans, un apprenti pyromane, et une apprentie photographe qui passe plus de temps à prendre des photos qu'à réviser son bac de fiançais. Sans oublier le Chien épileptique Julius qui pue, qui pue et qui tire la langue (qu'est ce qu'il pue). à coté, une galerie de personnages secondaire aussi joyeuse d'invraisemblable : une journaliste en 2cv Jaune fluo, un responsable de rayon qui héberge des petits vieux dans son rayon, un inspecteur qui se prend pour Napoléon et j'en passe. Tout se petit monde dont la vie tourne plus ou moins autour de Benjamin Malaussene qui se retrouve suspect numéro 1 lorsque des bombes se mettent exploser dans son magasin.

Il faut se faire au ton que Daniel Pennac utilise. d'abord on est surpris, ensuite on se demande si on va tenir jusqu'au bout et on a à peine fini de se le demander qu'on y est déjà arrivé au bout tellement çà se lit facilement. y a de quoi beaucoup rire dans ce roman, c'est également du bonheur en barre de voir cette famille pour le moins atypique nager elle même dans le bonheur. ne ratez surtout pas les histoires de benjamins au coin du feu : les aventures de Gib' la hyène et pat' les pattes, les deux inspecteurs dans leur Peugeot 504. un mythe !

Un roman qui ouvre donc une grande série lue qui mérite d'être lue (je vais d'ailleurs y replonger un de ces 4').

pas beaucoup de musique en ce moment, j'écoutais la radio la semaine dernière. Mais je me rends compte que c'est clairement un blog de littéraire... pour quelqu'un de scientifique comme moi, je me rends compte que c'est peut être une sorte d'exutoire, ou un échappatoire...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très marrant en effet, je garde un bon souvenir de celui là et du suivant...